La Grande Armée, un véritable reportage qui montre de près, du début à la fin, le mouvement sans précédent de ce million d'hommes qui, pendant dix ans, a balayé l'Europe,
Héros et martyrs, pillards (y compris souvent les grands chefs), en occupation et en captivité, déserteurs. La troupe la plus hété-roclite - un bon tiers d'étrangers, et parfois davantage : on y a vu cent quatre-vingt-dix généraux étrangers' - et cependant la plus efficace du monde. Tantôt acclamée, tantôt détestée, tortu-rée par les guérilleros en Espagne et massacrant en représailles. Georges Blond nous montre l'effroyable martyre des blesses de la Grande Armée, les convois de l'agonie, l'orgie dans Moscou en feu, l'épouvante de la retraite, le long cortège cahotant des voi-tures pleines de femmes - épouses, maîtresses, prostituées -qui, jusqu'à la campagne de France, ont suivi l'armée.

Imaginez un livre qui serait comme un ami de papier. Imaginez un livre qui vous aide à explorer votre propre esprit. Imaginez un livre qui vous entraîne vers le plus beau, le plus simple et le plus étonnant des voyages. Un voyage dans votre vie. Un voyage dans vos rêves. Un voyage hors du temps. Ce livre vous le tenez entre vos mains.

Voici un livre essentiel qui inaugure de nouveaux rapports avec la jeunesse. Une œuvre généreuse qui explique ce qu’est réellement un adolescent, qui montre comment l’aider dans sa ômort à l'enfanceö et comment le guider dans cette période douloureuse... Ultime combat de Françoise Dolto, elle crie ici haut et fort qu’il est indispensable d’établir un rapport de confiance avec les adolescents, de respecter leur liberté et leurs différences. Elle évoque avec intelligence leurs problèmes û qui sont ceux de la société : l’échec scolaire, les fugues, la drogue, la sexualité, le suicide ; elle pose enfin les véritables questions et y répond sans détour.

Les Maquis de l'Espoir, second tome de La chronique de la Haute-Savoie pendant la Seconde Guerre mondiale (qui en compte cinq à ce jour !) commence le 29 novembre 1942, date du départ de l'occupation italienne de la Haute-Savoie. En effet, en cette année 1942 les Américains ont débarqué en Afrique du Nord et les Allemands ont immédiatement donné la réplique : occupation de la zone dite " libre " c'est-à-dire le Sud de la France, Haute-Savoie comprise. Cependant un statut spécial est réservé à la Haute-Savoie qui est donc soumise aux autorités mussoliniennes... Une occupation " douce et tempérée " si l'on veut bien la comparer à celle qui va lui succéder à partir du mois de septembre 1943 : l'occupation allemande véritable tragédie restituée dans le tome III de cette série (voir l'ouvrage Le sang de la barbarie) et qui permettra notamment le refuge et le transit vers la Suisse des Juifs persécutés en France par le Régime de Vichy car le Régime fasciste de Mussolini n'est pas antisémite, lui, il est important de le rappeler. Cependant cette période de l'occupation italienne est travaillée par les contradictions.

En 1940, plus de 1800 000 soldats français ont été faits prisonniers. 1600 000 d'entre eux ont ensuite connu la captivité en Allemagne, près de 1 000 000 pendant cinq ans. La captivité a frappé toutes les couches sociales et toutes les classes d'âge entre 18 et 50 ans. Les P.G. sont, pour plus de la moitié, déjà mariés et souvent pères de famille. Plus qu'un simple épisode de la Seconde Guerre mondiale, la captivité est un phénomène social sans précédent. Privés de liberté, en exil en terre étrangère, séparés de leur foyer, torturés par la faim, contraints de travailler chez l'ennemi et pour lui dans les Kommandos, les P.G., du simple soldat de Stalag à l'officier d'Oflag, forment un monde divers et à part. 4% seulement d'entre eux réussiront leur évasion et 40 000 mourront en Allemagne.

Le fort de Vaux faisait partie, comme le fort de Douaumont, des défenses de Verdun. Le 25 février 1916 les troupes allemandes s'emparèrent sans coup férir de Douaumont. La prise de Vaux fut autrement plus difficile. Ses défenseurs, commandés par Raynal, anéantis après une semaine de combats à l'intérieur du fort et n'ayant plus aucune réserve d'eau se rendirent le 7 juin 1916. Les français lancèrent le 24 octobre de la même année une attaque destiné à rependre les 2 forts Ils réussirent rapidement à Douaumont. Après plusieurs jours de bataille, les troupes allemandes évacuèrent Vaux le 2 novembre 1916.

L’auteur de À l’Ouest rien de nouveau a peint, avec Après , la fresque la plus tragique et la plus poignante de l’Allemagne après la guerre de 14-18, des premiers jours de la défaite aux derniers jours de la révolution spartakiste.
La déroute, l’émeute, la faim, le doute, Erich Maria Remarque les évoque avec une âpre sincérité, une violence vengeresse. Son livre est généreux et humain.